COWGIRL MUSICAL DREAMS À DISNEY VILLAGE – Rencontre avec les artistes Justyna Kelley et Carlton Moody

Les 24 et 25 mai prochains, la musique country se rêve au féminin à Disney Village ! Le temps d’un weekend, chanteuses exceptionnelles, cours de line dance et animations de rue à la guitare acoustique vont se succéder dans une ambiance digne de Nashville.

Parmi les invités, on retrouvera samedi à 21h00 la chanteuse Justyna Kelley, venue tout droit de son Tennessee natal. Elle se produira au Billy Bob’s Country Western Saloon en compagnie du musicien Carlton Moody, bien connu des fans de Disneyland Paris, dans un programme country pop dont les deux artistes nous donnent ici un avant-goût…

Comment est né ce projet de concert à Disneyland Paris ? 

Justyna Kelley : C’est grâce à Carlton. Il connaissait mes parents, notamment ma mère Irene Kelley, qui est une autrice-compositrice-interprète country bien connue à Nashville. Quand je suis venue à Paris en 2013, je l’ai retrouvé et nous avons commencé à écrire des chansons ensemble, dont certaines font partie de mes préférées. C’est à cette époque que j’ai fait mes premiers concerts avec lui et nous avons repris contact l’année dernière pour ce projet à Disneyland Paris. Nous avons réfléchi à un programme et il a rassemblé un magnifique groupe de musiciens pour l’occasion.

Carlton Moody : Ce sont des amis qui travaillent depuis des années avec des grands noms de la musique country. Nous avons un batteur, un joueur de guitare, de fiddle (un violon traditionnel) et un bassiste. Connaissant ces musiciens, je peux vous dire qu’il y aura une belle énergie, avec un son vraiment typique. Il y aura des chansons de grands noms de la country, dont certaines écrites par Justyna elle-même. Elle m’a promis de m’en laisser chanter une. J’ai hâte !

Comment avez-vous imaginé ce programme ?

JK : Toute mon enfance, j’ai baigné dans la musique country, notamment grâce à ma mère. J’ai grandi avec cette musique et je connais ce répertoire sur le bout des doigts. J’adore chanter ce genre de chansons, en particulier celles qui ont été écrites par des artistes féminines. Quand je monte un programme, j’aime associer des titres avec lesquels je me sens en parfaite affinité. 

Quelles chansons, par exemple ?

JK : J’adore The Chicks. J’ai été bercée par leur musique durant les années 1990 et 2000. On les entendait tout le temps à la radio. J’adore leurs harmonies. Ce week-end, je vais chanter There’s Your Trouble qui est l’un de leurs titres les plus célèbres. Mais j’aime également beaucoup Dwight Yoakam. C’est l’un de mes chanteurs country préférés. Je le programme souvent car ses chansons, comme Fast As You, sont tellement populaires que le public danse et les entonne toujours avec moi.

L’interaction avec le public est importante pour vous ?

JK : Je ne peux pas imaginer les choses autrement. C’est pour cela que je fais des concerts, pour créer une expérience totalement immersive à travers la musique, en permettant au public de chanter et danser avec moi.

Justyna, Carlton, selon vous, que ressentez-vous à l’idée de participer à un événement dédié à la musique country féminine ? En quoi est-ce important ? 

JK : Pendant longtemps, les femmes n’ont pas été aussi présentes qu’aujourd’hui, mais je pense qu’elles sont en train de prendre de plus en plus d’importance, tout particulièrement grâce à des artistes populaires comme Taylor Swift. Elle a commencé sa carrière via la musique country et c’est par ce biais qu’elle a attiré l’attention du public. Elle a montré que les artistes country pouvaient avoir une importance significative dans l’industrie discographique et que cette musique valait vraiment la peine, n’est-ce pas Carlton ?

CM : Absolument. En fait, tout a commencé dans les années 1980 avec des artistes comme Gail Davies, qui fut la première femme à produire ses propres disques country. Il y a eu également Loretta Lynn, Tammy Wynette et Dolly Parton. À partir de là, il y a eu de plus en plus de femmes autrices-compositrices-interprètes à commencer par Taylor Swift, qu’évoquait Justyna, et qui maîtrise à la perfection tous les aspects de la création. 

Comment définiriez-vous cette touche féminine ?

JK : Quand je vois des femmes qui jouent de la batterie ou de la basse, je me dis que c’est vraiment formidable. Cela brise tellement de barrières. De plus, je pense que les femmes ont une perspective différente sur le monde, qui peut toucher aussi bien les femmes que les hommes. D’ailleurs, j’aime beaucoup les duos vocaux homme/femme comme nous le faisons avec Carlton. Cela crée un mélange d’harmonies qui fonctionne à merveille. 

CM : Les chansons créées par des artistes féminines traitent de sujets différents et apportent un regard unique. Je pense notamment au tube de Tammy Wynett Stand By Your Man qui est devenu un classique. Vous savez, la musique country, ce n’est pas qu’une question de bottes ou de chapeau de cowboy. Cela va beaucoup plus loin. Il y a une vraie profondeur dans cette musique. Elle se cache derrière son côté dansant et jovial mais elle est bien là. Chaque chanson raconte une histoire, avec tout ce que cela représente sur le plan émotionnel. Ce n’est pas que de la danse. Elle parle aussi au cœur. 

JK : Je pense que les gens réalisent de plus en plus que c’est une grande musique, et qu’elle devient plus accessible, notamment grâce aux femmes.

Ce weekend est intitulé Cowgirl Musical Dreams (Quand la musique country se rêve au féminin). Selon vous, quels sont ces rêves ? 

JK : Il y a tant de jeunes filles qui rêvent de faire une carrière musicale, de pouvoir raconter des histoires en musique. C’est important de pouvoir avoir des chanteuses qui parlent pour elles-mêmes, qui ont la possibilité d’exprimer leurs sentiments et de les partager d’une manière artistique et positive. Pour moi, c’est là tout l’esprit de ce week-end.

Qu’est-ce que cela représente pour vous, de chanter à Disneyland Paris ? 

JK : Je suis déjà venue à Disneyland Paris, mais c’est la première fois que je chante au Billy Bob’s Country Western Saloon. Pour moi qui viens de Nashville, c’est très émouvant de trouver ici un lieu où la musique country est célébrée de la sorte, et ce depuis si longtemps. Je suis très impatiente !

Il est vrai qu’en matière de musique country, le Billy Bob’s Country Western Saloon est devenu une véritable institution, et Carlton, vous y avez beaucoup contribué. 

CM : Quand j’ai débuté en avril 1992, à l’ouverture de Disneyland Paris, je jouais d’abord uniquement au Buffalo Bill’s Wild West Show, et c’est en août de la même année que j’ai commencé avec mes frères à donner des spectacles au Billy Bob’s Country Western Saloon. C’était l’un des premiers lieux dédiés à la country en France et cela a beaucoup contribué à la popularisation de ce style. Mais surtout, ce qui m’a le plus marqué, c’est que j’avais l’impression de jouer aux États-Unis. La décoration, l’ambiance, tout me rappelait le pays. J’étais aussi impressionné par le nombre de personnes qui se sont pris de passion pour cette musique. 

Qu’est-ce que cela vous fait de revenir jouer ici ?

CM : J’ai fait beaucoup de choses depuis cette époque, mais je vis toujours à Marne-la-Vallée. J’ai gardé le contact avec la plupart des Cast Members avec qui je travaillais à l’époque. Ce sont des personnes magnifiques, qui ont une véritable affinité avec la musique country. Vous savez, Disney, c’est comme une grande famille, c’est impossible de la quitter complètement ! C’est pour cela que je suis vraiment ravi de revenir ici.

Comment vous préparez-vous à ce concert ?

CM : La musique country ne se lit pas comme une partition de solfège. Avant tout, elle se partage. On se parle beaucoup avant le concert, on échange des indications de tempo et d’harmonie, puis on se met à jouer ensemble. C’est un processus très naturel qui fait que cette musique parle directement aux gens.

Qu’attendez-vous de ce concert à Disneyland Paris ? 

JK : J’espère rencontrer beaucoup de gens qui aiment cette musique, des passionnés qui vont apprécier le spectacle. Pour moi, c’est une très belle opportunité qui nous est offerte par Disneyland Paris. J’ai juste envie de dire : « Merci beaucoup ! » (en français dans le texte !)

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